Mes priorités étaient claires en 2021 quant à la protection de la Plage des Cantons ainsi que le Lac Memphrémagog, l’aménagement urbain et la mobilité à l’entrée de la ville du district 1, le plan d’urbanisme et les taxes municipales.
Révisons ces objectifs.
Des travaux importants sont présentement en cours sur le site, la réfection du chemin menant à la Plage des Cantons est prévue une fois les grands travaux terminés.
https://www.lerefletdulac.com/infolettre/magog-devoile-le-nouveau-look-de-la-plage-des-cantons/
En 2026, une couche de protection supplémentaire devrait être instaurée par la Ville en intégrant ce site à la réserve naturelle municipale. Cette mesure répondrait directement aux demandes exprimées lors des consultations publiques, où la population s’était prononcée en faveur d’activités accessibles, sans construction permanente.
Le fruit de cette réflexion collective se retrouve dans le Plan directeur des parcs et espaces verts de la Ville. On y définit cet espace comme un lieu de détente et de contemplation, tout en favorisant les activités de plein air libres. C’est pourquoi je le désigne comme un Parc Plage Nature.
https://www.ville.magog.qc.ca/wp-content/uploads/2017/10/plan_directeur_Parcs.pdf
Je considère qu’il demeure toutefois nécessaire de procéder à la plantation d’arbres feuillus un afin d’offrir plus d’espaces d’ombre pour le confort des usagers.
La Ville et la MRC ont déjà entrepris des démarches pour mettre en place des stations de lavage pour les embarcations. À mon avis, ce processus devrait être accéléré, car chaque jour compte. Par ailleurs, la station de lavage pour les petites embarcations, située à la Plage des Cantons, est désormais gratuite, ce qui répond à une de mes demandes répétées. Je souhaite également qu’elle devienne accessible en mode libre-service.
Je me suis impliquée dans le processus de consultation entourant l’élaboration du Plan régional des milieux humides et hydriques (PRMHH). J’ai également pris part à plusieurs rencontres consultatives et formatives organisées par des organismes environnementaux, notamment sur la thématique du bassin versant du lac Memphrémagog.
Depuis 2021, j’ai pris part à chacune des rencontres de la Table de concertation du ruisseau Castle, en tant que représentante du district 1, afin de mieux éclairer mes décisions lors des votes au conseil. Je souhaite que le plan d’action présenté par la Ville en septembre dernier concernant le ruisseau Castle soit mis en œuvre dans un véritable esprit de changement, avec une collaboration active entre la Ville et les citoyens, afin que ce projet ait un impact concret et positif sur notre communauté et la protection de notre environnement.
J’ai assumé pendant plus de deux ans la présidence du Comité consultatif en environnement (CCE), afin de piloter la première étape du Plan de conservation de la Ville. Ce travail a permis de développer un outil essentiel oupour identifier les milieux écologiques prioritaires, en tenant compte des bassins versants, des boisées et des zones humides de la ville.
En parallèle, j’ai également assumé avec sérieux mon rôle de présidente et membre du Comité consultatif en urbanisme (CCU), notamment dans l’évaluation des dossiers liés à la gestion de l’eau en terrain en pente.
J’ai fait partie du comité chargé de l’élaboration du Plan directeur du transport actif de la Ville. Dans le cadre de ce plan, une piste cyclable a été aménagée sur le chemin Southière, et je suis ravie de constater le nombre croissant d’usagers depuis sa mise en place.
Il resterait toutefois à installer une traverse piétonne en face de la rue des Oréades.
Par ailleurs, les changements liés à l’urbanisation de ce secteur rendent nécessaire un abaissement de la vitesse dans les rues, y compris sur la route 112, au moins jusqu’à la traverse du chemin de fer englobant la zone commerciale.
Concernant le tronçon des Quatre-Fourches, le ministère des Transports du Québec (MTQ) prévoit des travaux aux feux de circulation. Or, la congestion dans ce secteur exige des mesures rapides, et il importe de maintenir des communications soutenues avec le MTQ à cet effet.
Dans le cadre des travaux à venir, je continue de préconiser l’aménagement d’une rue conviviale intégrant un lien cyclable et piéton sécuritaire menant vers la sortie 115. Ce lien pourrait éventuellement longer le chemin de fer, si cela s’avère réalisable.
Dans tous les cas l’idée est de mettre en valeur le paysage de la montagne.
Les élus de la Ville ont participé à l’élaboration du Plan d’urbanisme récemment adopté, dans lequel notre rôle était de représenter les citoyens. Bien que j’aie réussi à faire réduire le nombre d’étages des constructions prévues dans certains secteurs de mon district, les hauteurs permises demeurent, à mon avis, encore trop élevées dans d’autres endroits stratégiques et névralgiques.
Je fais principalement référence à la porte d’entrée de la ville, située dans mon district, qui constitue une véritable carte de visite pour Magog. Son caractère champêtre fait partie de l’expérience unique recherchée autant par les citoyens que par les visiteurs. Il est essentiel de préserver cet ADN qui façonne l’attractivité, l’identité et l’unicité de notre ville, aujourd’hui comme pour les générations futures.
Il devient donc essentiel que la Zone M125 soit ramenée à une hauteur maximale de 12 mètres [3 étages], comme c’était le cas auparavant. Aujourd’hui, avec une limite de 15 mètres, il est possible de construire jusqu’à 5 étages, et même à 12 mètres, certains projets peuvent atteindre 4 étages, ce qui modifie considérablement le caractère du secteur. Cette zone longe la route 112, depuis un peu avant le commerce Avril jusqu’à un peu avant la rue Place du Club-Memphré.
https://www.goazimut.com/GOnet6/?m=45072&pl=1
La situation est urgente : des projets de cinq étages sont déjà autorisés et risquent d’être approuvés avant même le dépôt du Plan de densification récemment annoncé par la Ville. Ce plan vise justement à revoir les objectifs de densification dans certains secteurs. Il est impératif d’agir dès maintenant pour protéger le caractère unique de ce secteur et préserver la qualité de vie de notre communauté.
Conséquemment à la nouvelle vision urbanistique adoptée par la Ville en 2025, il devient essentiel de transformer notre manière d’aborder l’aménagement du territoire. Cela passe non seulement par les ajustements nécessaires déjà mentionnés, mais aussi par le respect et l’application rigoureuse et transparente de cette vision à travers le Plan d’urbanisme et ses règlements municipaux, en cohérence avec le Plan directeur des parcs et espaces verts, le Plan de conservation, le Plan stratégique 2024-2030 et les autres orientations de la ville.
Il s’agit de « faire tourner la roue autrement », en mettant au cœur du processus une véritable participation citoyenne comme boussole, garante d’un développement à la fois durable, cohérent et partagé.
La Ville a récemment annoncé la création d’un Plan de densification afin de réviser les cibles initiales. J’ai l’espoir que ce processus permettra d’apporter des ajustements là où nous sommes allés trop loin. Il n’y a aucune honte à vouloir se réajuster lorsque c’est pour le bien de la communauté.
https://www.ville.magog.qc.ca/wp-content/uploads/2025/03/Reglement-3457-2024.pdf
Mon expérience en tant que présidente du Comité consultatif en urbanisme (CCU) durant ces quatre années m’a permis de soutenir un développement réfléchi et intégré, qui respecte à la fois la protection de notre environnement et la qualité de vie qu’il procure.
Comparativement aux autres districts, le district 1 est aux prises avec de nombreux enjeux environnementaux.
Il compte un grand nombre de milieux humides. Véritables poumons du territoire, ils sont essentiels à la santé du lac Memphrémagog et à la qualité de notre eau potable.
Dans un contexte où les effets des changements climatiques se font déjà sentir, il est plus que jamais nécessaire de constamment revoir certaines pratiques d’aménagement du territoire et de nos milieux de vie afin d’assurer leur protection.
L’Association du marais de la rivière aux Cerises (LAMRAC), dans sa mission de protection, ajoute progressivement des terrains et des milieux humides à la réserve naturelle de la Ville.
Ce processus devrait aussi inclure certains espaces faisant partie du delta de la rivière aux Cerises, comme le boisé Desjardins et les derniers espaces verts encore disponibles à la Plage des Cantons. Préserver ces milieux, plutôt que de les aménager, offre des services écologiques inestimables et contrebalance les effets de la densification urbaine.
Qui plus est, imaginez dans 50 ou même 100 ans, à Magog, la valeur de ce qui aura été préservé comme espace vert nature intégrés dans les milieux de vie. D’ailleurs, les interventions citoyennes des dernières années ont clairement démontré une forte volonté de protéger les milieux naturels.
Une fois de plus, le district 1 possède une particularité environnementale distincte : il fait partie des sites prioritaires de conservation contigus à l’autoroute 10. La sortie 115 constitue un corridor écologique important pour le déplacement de la faune. Des aménagements ont déjà été réalisés afin de permettre à certains animaux de circuler sous l’autoroute, mais il est tout aussi essentiel de protéger et de faciliter les corridors de part et d’autre de ce passage, afin d’assurer une connectivité efficace entre les milieux naturels.
https://www.corridorappalachien.ca/wp-content/uploads/2023/03/Plan-de-connectivite-aut10_2022_.pdf
Même sans avoir été membre de la commission de l’environnement, j’ai défendu la cause environnementale à chaque occasion où j’ai pu exercer une influence, tout en demeurant favorable au développement, car l’un ne va pas sans l’autre. J’ai par ailleurs présidé le Comité consultatif en environnement (CCE) afin de mener à bien le Plan de conservation de la Ville.
Cependant, des retards liés au départ et au manque de personnel au sein de la division de l’environnement ont mis en pause la phase suivante : la livraison de la stratégie de conservation visant à modifier les règlements municipaux.
Cette étape est cruciale, car la stratégie doit être arrimée aux règles d’urbanisme afin d’intégrer la protection de l’environnement directement dans les aménagements.
En 2026, il sera essentiel de procéder à cette dernière étape pour assurer une mise en œuvre complète et durable de la stratégie de conservation.
La conservation du patrimoine, qu’il soit bâti, naturel, lié à l’expérience urbanistique ou à d’autres dimensions de notre identité collective, a toujours fait partie de mes valeurs. Pendant mon mandat, en tant que présidente de la Commission de la culture et du patrimoine, j’ai eu accès à des informations précieuses que j’ai pu transmettre et intégrer aux autres comités ainsi qu’aux décisions du conseil.
La Ville de Magog est reconnue pour son accès privilégié et la proximité de ses espaces naturels. J’ai une vision bien personnelle quant aux outils à mettre en œuvre pour favoriser leur conservation volontaire, que ce soit par les citoyens, les entrepreneurs ou d’autres instances qui souhaitent contribuer à préserver les services écologiques qu’ils rendent.
Il est aussi nécessaire de repenser la création de certains parcs, sans occuper systématiquement le terrain par des installations. Ce que l’on appelle l’anthropisation : les aménagements réalisés par les humains, doit être limitée. Les études scientifiques démontrent d’ailleurs pourquoi une marche dans un sentier naturel procure autant de bien-être : c’est précisément parce que l’anthropisation [artificialisation] y est minimale.
Le boisé Desjardins, que j’ai défendu aux côtés des citoyens, illustre parfaitement ce type d’espace à préserver de toute anthropisation. D’autant plus que ce secteur est déjà fortement densifié.
https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/2188133/boise-desjardins-magog-projet-logements
Dès le début de mon mandat, j’ai souvent insisté auprès de mes collègues pour la création de jardins communautaires, malheureusement sans succès. Ce souhait demeure toujours bien présent : offrir à Magog des jardins et des communautés nourricières. Leur mise en place ne servirait pas seulement à cultiver des aliments, mais aussi à générer une multitude de bienfaits secondaires : qu’il s’agisse de favoriser les liens sociaux, de promouvoir de saines habitudes de vie ou encore de renforcer notre autonomie alimentaire.
Non seulement la situation économique mondiale demeure fragile et incertaine, mais la capacité de payer des citoyens représente également un enjeu majeur dont le conseil municipal doit tenir compte dans ses décisions administratives Ces dernières doivent toujours refléter une surveillance accrue et une gestion responsable au sein du conseil, en gardant à l’esprit qu’au final, c’est le citoyen qui reçoit la facture.
Parmi les préoccupations soulevées avec raison par les citoyens, figure le désir de voir une optimisation dans la gestion des ressources humaines. En effet, la portion du budget consacrée à l’emploi est en hausse depuis plusieurs années. Il devient donc essentiel d’administrer les organigrammes de façon optimale, tant sur le plan des ressources humainesque sur celui des ressources financières.
Le sujet qui a récemment fait couler beaucoup d’encre est la construction éventuelle de l’aréna. Des questions demeurent : « Combien cela coûtera-t-il aux citoyens ? Quels seront les impacts sur le budget global de la ville ? Pendant combien d’années les contraintes budgétaires limiteront-elles la réalisation d’autres projets ? Est-ce que l’on a les moyens de nos ambitions ? ». Il est essentiel que ces questions soient clairement répondues et que les citoyens soient pleinement informés avant toute décision, afin d’assurer une gestion transparente et responsable.
Payé et autorisé par Pierre Boucher Agent Officiel de Josée Beaudoin
Copyright © 2025 - Tous droits réservés - JB